Lundi, l’ensemble des 908 députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles a adopté, avec 60% des voix plus une, la 24ème réforme des institutions de la Vème République.
Notre nouvelle Constitution ainsi modifiée est l’atout indispensable de l’équilibre des institutions. Elle renforce le pouvoir des parlementaires et, par là même, celui des citoyens qu’ils représentent. La démocratie en sort vainqueur.
Cette nouvelle rédaction de la norme suprême est le fruit de longs mois de travail d’abord guidés par Édouard Balladur à la tête d’un comité composé d'experts et de personnalités aux sensibilités politiques diverses. Les parlementaires ont ensuite, par leurs travaux en séance, affiné le texte et ont répondu ainsi à d’anciennes revendications portées successivement aussi bien par François Mitterrand que par Jacques Chirac.
Louis de Broissia regrette que les socialistes n’aient su trouver d’autre solution que celle du rejet d’un texte, qui sans consigne de vote partisan ralliait le plus grand nombre. Il souhaite également saluer le choix de Jean-Michel Baylet et des parlementaires radicaux de gauche qui ont eu le courage et le bon sens politique de choisir une réforme plutôt qu’un camp.